quelqu’un d’autre a-t-il consulté une famille perdue depuis longtemps pendant les vacances et a accueilli son enfant comme une célébrité? Et par «comme une célébrité», j’implique que non seulement tout le monde tombait sur eux-mêmes pour obtenir un morceau du petit ange, mais que les copains qui n’ont jamais rencontré le gamin l’ont traité comme ils le connaissaient déjà.
Votre enfant est-il pris sur une caméra vidéo sans maquillage ni pantalon vers le bas? Écrivez-vous sur elle comme si elle était une petite diva avec des histoires de ses conflits avec les têtes de studio et les parents de drogue et les boîtes à jus?
En plus de ce site, mon conjoint et moi (à peine) continuons un petit site familial avec des photos et (seulement les anecdotes-charming) parce que nos familles sont toutes de retour à l’est. Nous le faisons pour nous autant que nous le faisons pour eux, mais ce sont ceux dont je parle.
Quelques exemples:
Notre copain Sunny a organisé un échange de livres (tout comme ça sonne) et son enfant de quatre ans, Lucas, jouait et traînait autour des marges de la fête en train de manger des craquelins et de faire des grimaces. Je l’ai rencontré une poignée de fois, mais ma familiarité avec ses mésaventures et ses bizarreries va bien au-delà de ce qu’il pourrait savoir sur moi. C’est ce qui m’a fait réfléchir à la partie unilatérale de notre relation. Et comment les enfants sur lesquels nous bloguons deviennent des célébrités mineures à part entière.
Ma sœur, K, n’a jamais rencontré Holden mais elle pense qu’elle l’a fait. Elle n’est plus sûre parce qu’elle l’a vu tellement en photos. C’est comme penser que vous connaissez Jennifer Aniston parce que vous avez vu beaucoup d’épisodes d’amis. Croyez-moi, elle ne ressent pas la même confusion à votre sujet.
Au collège (dans ces jours pré-blog et post-imail), j’ai envoyé des courriels longs et sinueux sur mes problèmes de relation à mon copain qui étudie à l’étranger. Mon chagrin se déversait dans l’ordinateur comme un journal de style Doogie Houser et je ne considérais pas du tout mon public. Elle est revenue de ce semestre en se sentant très près de moi alors que je ne me sentais pas plus proche d’elle.
La semaine dernière, j’ai «rencontré» un homme lors de ma fête de vacances et je ne savais pas si nous avions jamais rencontré en personne ou si je savais trop sur lui de son blog. Donc, je suis coupable aussi.
Quand j’étais petit, j’étais parfois soumis à des vérifications des copains de ma mère qui chiraient, “tu as tellement grandi?” ou “Tu te souviens de moi?” et était à juste titre ennuyé.
Maintenant, il y a un tout nouveau niveau de “Nous avons-nous déjà rencontré?” Ou “vous êtes si mignon dans votre nouveau pyjamas de foot” que nous n’avons pas vécu quand nous étions petits.
Mes copains qui vivent trop loin pour vérifier me tiennent au courant de la gentillesse de leurs enfants grâce à des photos numériques, des e-mails et des sites Web. Je chéris cette interaction et je ne suis pas prêt à l’abandonner. Donc, c’est juste une chose à se demander.
Suis-je seul à ce sujet ou est-ce que quelqu’un d’autre a des réflexions à ce sujet? Des histoires à partager?